Dis, qu'est ce que t'es belle en ton visage d'ange,
À peine à l'effleurer sans déflorer le songe,
Surtout ne pas bouger, viens ne t'envole pas
Pas un souffle de vent, ni même un bruit de pas.
On devine en tes yeux ta grande intelligence,
Pureté de ton âme à te faire confiance ;
J'aimerais être peintre avec son chevalet,
Pour voler leur lumière, à jamais la garder.
Au flot de tes cheveux, le lobe d'une oreille
Est là à m'écouter murmurer quand on veille,
Ces mots qui te sont chers, et tu te fais geisha
Quand je te dis "Je t'aim Princesse Natasha".
D'un doigt quand je parcours les contours de ta bouche,
Tes lèvres dessinées en leur parfaite touche,
S'entrouvrent pour s'offrir en un brûlant baiser,
Et nos corps se font fous et l'on se fait brasier.
Il manque à ce portrait, j'en garde les images,
Tes hanches dévoilées lorsque l'on n'est plus sages,
En ton corps dénudé pour en sculpter tes seins,
Et l'offrande à mes mains de ta courbe des reins,
Je t'aime.